Bayacko

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Description

La rivalité fraternelle

A partir de 4 ans

Bayacko est un petit cobaye qui a plusieurs frères et sœurs. Tres sensible, Il trouve que sa vie est difficile et à du mal à trouver sa place. Et lorsqu´il comprend que sa mère va bientôt donner naissance à d´autres bébés, il se sent alors rejeté et abandonné,  et va se replier sur lui-même. Heureusement, toute la famille va mettre en place de nouvelles stratégies afin d’aider Bayacko à retrouver sa joie et à assumer sans crainte nouveau son rôle de grand frère.

Tout lien social tire une grande partie de ses fondements, des expériences de
relations sociales et d’attachements primaires vécues dans le cadre familial.
C’est pour cela que chaque changement dans la configuration familiale peut être soit une expérience humaine constructive, soit une source de difficulté psychique, qui peut ébranler les liens établis et les certitudes, modifier l’idéal familial, l’image de soi et des autres, impacter les relations fraternelles, sociales et les représentations des figures parentales et de l’autorité.

Les expériences vécues au travers de ces premiers liens familiaux sont nombreuses au plan psychique : amour, amitié, tendresse, identification, apprentissage des règles du lien, rivalité, compétition narcissique, solidarité et complémentarité, affirmation de soi, recherche d’estime, mise en place d’une originalité identitaire, obligation de se surpasser, nécessité de changer de place et de rôle…
Elles influenceront plus largement les rapports sociaux et affectifs futurs et
façonneront la notion de fraternité (imposée ou choisie dans l’amitié par exemple), de vie en communauté (familiale, professionnelle, associative, religieuse…) et dans tous les lieux qui vont réactualiser certains affects par des processus de transferts (paternel, maternel ou fraternel) inconscients.

L’arrivée d’un nouvel enfant dans une fratrie, (par définition différent), peut être soit une opportunité de se séparer, d’apprendre à partager et à avancer dans son développement (processus de séparation- individuation- autonomisation), soit une douloureuse expérience de repli narcissique, de rigidification défensive, d’hostilité, de rivalité entremêlée d’ambivalent sentiments de culpabilité et de fantasme de toute puissance…

Alors que chaque enfant croit combler dans une certaine mesure l’amour de ses parents (cf. fantasme du complexe d’Œdipe), la désillusion et la tristesse peuvent s’installer chez l’un des membres de la fratrie, lorsqu’elle s’agrandit. Les sentiments d’injustice, d’interdiction morale (du fratricide…), de frustration face à l’impossibilité de rejeter les liens du sang, de culpabilité à ne pas éprouver d’attachement ou de joie face au nouveau-né,… peuvent provoquer pour certains enfants une vraie problématique inconsciente et conflictuelle qui pourrait se déplacer dans d’autres lieux que la famille.

Pourtant, c’est bien cette spécificité du lien fraternel et familial qui va donner à chaque famille sa couleur, qui va transmettre à chaque membre des valeurs identitaires, qui va construire un idéal fantasmatique du lien d’attachement et de la fraternité, qui va établir un schéma primaire (de prédilection) pour la résolution des conflits (réels ou inconscients), et qui va proposer une modalité particulière de « soumission » aux parents porteurs de la loi (familiale, morale et globale) puis d’acceptation des règles de vie en société.

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