L’histoire du crabe Sémafot
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Description
Il existe un shéma de l’angoisse qui s’auto-entretient en boucle. Ce cycle de l’anxiété qui passe par le stress, la rumination et la culpabilité, peut emprisonner la pensée et paralyser la vie sociale et affective. Sémafot était piégé dans cette spirale, jusqu’au jour où il se décide courageusement à rompre cette chaîne, malgré les nombreux obstacles qui l’attendent.
L’Angoisse ( autrement dit, une peur diffuse par anticipation, tournée vers l’avenir) et la culpabilité (un sentiment de regret, de remord ou de jugement de soi tourné vers le passé) sont étroitement liés, et ont pour effets d’ entraver la capacité à vivre l’instant présent, à être ancré dans Le réel et à rester présent à soi-même .
Les schémas mentaux et les causes de l’angoisse et de la culpabilité sont
complexes, et génèrent des conséquences néfastes qui peuvent invalider le potentiel adaptatif, social et affectif ( auto-reproches, autopunitions, dévalorisation de soi, perte narcissique, destruction de l’estime de soi…), bloquer les relations et la prise d’initiatives, et affaiblir la pulsion de vie en générant par exemple le sentiment de honte, la peur de l’échec par anticipation, la méfiance, le repli sur soi, les souffrances liées à l’impatience,au manque ou à l’insatisfaction, sentiment d’être mauvais ou incapable et de pouvoir nuire à autrui…
Alors que l’angoisse est directement en lien avec les affects de peurs primaires, la culpabilité est un mélange d’émotions (honte, tristesse, colère) retournée sur soi, et qui se manifeste dans l’après coup.
C’est un ressenti émotionnel paralysant qui survient à cause du sentiment
d’impuissance, ou de faute ( réel ou imaginaire) ou lorsque l’on estime avoir fait une entorse à ses valeurs morales prioritaires ( altruisme, respect, loyauté, honnêteté, sérieux, sens de la famille, don de soi…).
L’angoisse et la culpabilité remplissent donc cette mission de mettre l’individu face à ses limites, dans chaque situation où le sentiment de responsabilité ou de devoir moral est mal ajusté.
La notion de pardon ( pardonner aux autres/ se pardonner ) est donc intimement liée à la question de la culpabilité de soi et des autres).
L’expérience montre qu’il est plus facile pour les personnes sensibles à l’angoisse et à la culpabilité de pardonner aux autres qu’à eux même.
(Re)connaître très tôt les premiers signes de l’engrenage de l’anxiété, de la
culpabilité permet donc de mieux accepter ses limites ( physique, matérielles, mentales, morales), de prendre conscience de ses possibilités réelles, de savoir doser ses attentes, de gagner en souplesse mentale et morale…
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