Description

Se sentir différent à l’école

A partir de 6 ans

Il existe depuis la nuit des temps un type d’enfant plus actif et manifestant un besoin de contact vif avec l’environnement pour apprendre par des expériences concrètes. Malheureusement cette soif permanente d’expérimentation et de risques n’est pas toujours adaptée aux normes actuellement recommandées pour les apprentissages scolaires, ce qui peut impacter les relations sociales et affectives de l’enfant, ainsi que son cursus scolaire et son avenir.

Auguste va connaître certaines blessures émotionnelles à cause de sa manière différente de faire des aprentissages, de comprendre la vie, avant de transformer ces épreuves en expérience, an nouveau défi pour affirmer et ajuster sa personnalité.

Alors que les traumatismes, les carences affectives, les angoisses et les difficultés internes multiples ont des retentissements sur le comportement, il existe aussi des souffrances émotionnelles qui révèlent au fil du temps un dysfonctionnement structurel dans le développement du cerveau, qui va impacter la vie sociale, affective, émotionnelle, psychique.
Les difficultés a rester attentif et concentré, à synthétiser, à attendre, à s’autoréguler émotionnellement, à hiérarchiser et prioriser les informations pertinentes, les tendances à agir/ parler impulsivement, (sans recul face a une idée une situation ou une émotion et sans anticiper les conséquences), le besoin d’avoir un contact actif et concret avec l’environnement ( ou à rechercher des plaisirs immédiats) … tous ces signes (qui peuvent être normaux dans la petite enfance peuvent aussi être les
symptômes d’une difficulté neurofonctionnelle ou neurochimique dans la capacité du cerveau ( cortex frontal) à gérer des émotions, le comportement, les relations…
A ces manifestations comportementales sont souvent associées une vivacité du ressenti, des réactions émotionnelles extrêmes et une libération franche de la charge pulsionnelle , à cause de l’interdépendance du corps, des sens, des pensées et du mental avec l’environnement.
La personne témoigne alors d’une difficulté a s’adapter (en intensité et en
fréquences ) aux situations sociales, à gérer les conflits internes et externes et ses émotions, à s’organiser, à être autonome socialement et affectivement, … et développe un réel mal-être.
Les répercussions sont donc importantes sur l’entourage, la vie sociale, les liens d’attachement, le développement et la compréhension du langage, les
apprentissages, la construction identitaire ( image de soi/ image sociale),et se glisse alors dans la personnalité un sentiment de différence, d’incapacité et d’incompétence et d’incompréhension, un faible estime de soi, une grande sensibilité émotionnelle, voire de l’anxiété, un caractère colérique, de la dépression…
Dans la plupart des cas, la solution vient plutôt de l’entourage ( dans son ensemble) pour trouver les bonnes stratégies et ressources, capables de stimuler le développement neurologique et psychoaffectif, de favoriser l’adaptation, et de réduire les implications douloureuses sur la construction de la personnalité.