Description

Quand on a subi les nombreux coups de la vie

A partir de 6 ans

Deux arbres se regardent grandir dans des champs voisins. L´un dispose de toutes les bonnes conditions pour s’épanouir tandis que l’autre grandit dans un univers difficile. Un jour une  tempête va dévaster les 2 champs, privant chacun de ses repères habituels.  Et c’est finalement l´arbre en apparence fragile qui arrivera à rebondir le plus facilement.

Les besoins d’adaptation sociale poussent certains enfants, adolescents ou même des adultes à se comparer aux autres, pour se situer, s’évaluer, voire correspondre à un idéal fantasmé, sans toujours pouvoir modifier certaines réalités intérieures (sentiment d’injustice, de découragement voire de victimisation). Ceci nourrit malheureusement des difficultés d’acceptation de soi, et un faible sentiment de valeur personnelle.
Cette tendance à se centrer sur la différence entre soi et l’autre, ou à idéaliser l’autre tout en se dépréciant, peut faire perdre à la personne son caractère unique et singulier, sa légitimité et sa place dans son environnement.
Face au traumatisme, plusieurs mécanismes mentaux spontanés de survie (plus ou moins adaptés) peuvent se développer sans contrôle tels que : expulser de la conscience ce qui la dérange, déplacer ou projeter le problème sur quelqu’un d’autre, adopter une attitude opposée à celle attendue, compenser, fuir dans l’imaginaire ou le raisonnement logique…
Cependant, il existe aussi des stratégies volontaires de résilience et d’engagement dans la stimulation des forces de vie tels que : avoir confiance en ses ressources, valoriser les victoires du passée, puiser et chercher la moindre occasion de (re)construire, oser prendre le risque d’essayer, se détourner d’un passé douloureux pour regarder avec objectivité le présent et envisager un avenir où tout devient possible.
« La résilience n’est pas ce que vous avez, mais ce que vous faites » (Mary
Holloway)