Description

A partir de 6 ans

Les parents de Parker se séparent, après une longue période de dispute. Parker est alors envahi tantôt par la peur de l´avenir, par la colère ou par la tristesse, ce qu’il va manifester par son comportement à l’école et aussi à la maison. Mais avec le temps, il arrivera à intégrer ce changement important de vie, et apprendra à se centrer sur son projet de vie personnel.

La séparation des parents est un phénomène fréquent dans notre société où la vision du couple et des modèles familiaux s’est rapidement diversifiée, avec le développement en parallèle du principe de coparentalité, selon lequel les deux parents doivent continuer à éduquer ensemble les enfants, pour préserver le lien parental et assurer une continuité dans la vie de l’enfant, malgré la séparation.
La capacité de compréhension et d’acceptation par l’enfant de la situation de rupture et ses enjeux, dépendent de son âge et de son niveau de maturité affective et sociale.

Bien que cela puisse se passer de manière apaisée et harmonieuse dans certains cas, d’autres enfants perçoivent plus vivement les changements liés à la séparation, et sont plus sensibles aux modifications d’états émotionnels des parents, à l’absence d’un parent et aux changements dans le quotidien…, ce qui peut générer chez eux des sentiments d’insécurité, de confusion, d’abandon, de tristesse ou de chagrin, de repli sur soi, de peur ou angoisse, de colère ou amertume vis-à-vis d’un ou des deux parents, d’empathie ou de rejet pour l’un d’un parent…

La transformation de ses repères et des liens, la nécessité de faire le deuil de la famille unifiée et du couple parental, la remise en question des pactes narcissiques inconscients qui autorisaient les identifications réciproques, ainsi que les différents conflits de loyauté (vis-à-vis d’un parent) et le sentiment d’impuissance (vis-à-vis d’un autre)… peuvent représenter un véritable traumatisme perturbant les liens, la sécurité interne et l’identité, poussant à la mise en place de mécanismes de défenses et de comportements pas toujours adaptés.

Cela peut donc avoir un impact sur l’estime de soi (honte, sentiment de différence…), l’image de soi et de l’autre, l’idéal du moi, et les modalités d’attachement ultérieures, ou encore se manifester dans la sphère scolaire et sociale (désinvestissement scolaire ou surinvestissement avec angoisse de performance, agressivité, perfectionnisme, recherche rapide d’autonomisation, de soutien extérieur….).
Pendant un temps souvent douloureux, différentes forces affectives vont s’affronter en chacun et attaquer avec ambivalence et culpabilité les différents lieux d’alliance inconscientes du passé, jusqu’à ce qu’une réorganisation du lien du couple parental et du lien aux enfants se construise.